INVITER LE PRESIDENT SENEGALAIS, SON EXCELLENCE MONSIEUR MACKY SALL A CONSTATER QU’IL S’EST LUI-MÊME TRAHI EN UTILISANT LA C.R.E.I. CONTRE KARIM WADE; EN EFFET LE FAISCEAU D’INDICES CONTENUS DANS: 1,2,3,4,5,6 INDIQUE CLAIREMENT QU’IL VEUT EMPECHER KARIM WADE DE JOUÏR DE SES DROITS CIVIQUES POUR SE PRESENTER AUX PROCHAINES ELECTIONS PRESIDENTIELLES ET DE DEVENIR LE FUTUR PRESIDENT DU SENEGAL. CF CI DESSOUS
1. SON REFUS D’UTILISER LES ORGANES JUDICIAIRES UNIVERSELS DU SENEGAL DANS L’AFFAIRE KARIM WADE, POUR UTILISER LA COUR DE REPRESSION DE L’ENRICHISSEMENT ILLICITE (C.R.E.I.) QUI N’AVAIT PAS SERVI AU SENEGAL DEPUIS TRENTE ANNEES;
2.LE FAIT QUE LA C.R.E.I. SOIT UNE JURIDICTION SPECIALE DONT LA PROCEDURE RELATIVE A LA CHARGE DE LA PREUVE, N’EST UTILISEE NULLE PART DANS LES AUTRES JURIDICTIONS DU MONDE;
3. LE FAIT D’AVOIR LANCE UN APPEL D’OFFRE POUR RECRUTER LES MAGISTRATS QUI DEVAIENT DIRIGER LA C.R.E.I. (SOUPCON D’AVOIR SELECTIONNER DES MAGISTRATS PRÊTS A LUI OBEÏR);
4. LE FAIT D’AVOIR REFUSE DE RESPECTER LES RECOMMANDATIONS DE LA COUR DE LA C.E.D.E.A.O. QUI DEMANDAIT D’ANNULER LES INTERDICTIONS DE VOYAGER QUE VOUS AVIEZ FAITES A CERTAINS MEMBRES DU PARTI DEMOCRATIQUE SENEGALAIS;
5. LE FAIT QUE LA C.R.E.I. AIT ETE INCAPABLE DE BRANDIR UNE PREUVE CREDIBLE SUR LES ACCUSATIONS QUE VOUS FORMULEZ CONTRE KARIM WADE;
6. LE FAIT QUE LES ORGANISATIONS DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME DENONCENT LE NON RESPECT DU « DROIT NORMAL OU UNIVERSEL » PAR LA C.R.E.I.
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Publié le 07-06-2014 Modifié le 08-06-2014 à 15:33
La FIDH déplore que Karim Wade n’ait pas droit à un procès équitable
Florent Geel , responsable du bureau Afrique de la FIDH. acp-europa.eu
Le procès de Karim Wade s’ouvre le 31 juillet 2014 devant la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) au Sénégal. La Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH), la ligue sénégalaise des droits humains et la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho) regrettent, dans un communiqué conjoint publié vendredi 6 juin, que cette Cour soit une « juridiction d’exception qui viole les droits de la défense et ne garantit pas le droit à un procès équitable ». Florent Geel, le directeur Afrique de la FIDH explique que la Crei ne prévoit, en effet, aucune possibilité d’appel, et que ses règles de procédures renversent la charge de la preuve. Mame Mbaye Niang, conseiller du président Macky Sall, et secrétaire national chargé des jeunes du parti au pouvoir, l’Alliance pour la République (APR), réfute les accusations des ONG.
Florent Geel, le directeur Afrique de la FIDH, a lancé l’attaque vendredi 6 juin :
« La lutte contre la corruption est une lutte absolument légitime et absolument nécessaire. On est tous d’accord. Pour autant, aujourd’hui, est-ce que la Crei est le meilleur outil pour poursuivre ces présumés responsables ? Nous ne le pensons pas. Nous pensons que, aujourd’hui, il est absolument nécessaire d’arrêter probablement les dégâts avec la Crei, et de réengager si la possibilité se présente des procédures selon le droit normal et général qui garantissent pleinement les droits de la défense et la légalité des poursuites ».
« Il ne s’agit pas d’impunité, il s’agit par contre de respecter le droit »
« C’est, en tout cas, probablement la meilleure solution puisque aller à un procès inéquitable, qui risque de subir des appels devant des juridictions régionales ou internationales, serait aussi tout à fait désastreux. Il ne s’agit pas d’impunité, il s’agit par contre de respecter le droit et de respecter les droits de la défense pour faire que de tels procès soient totalement inattaquables et que la légitimité à combattre la corruption ne soit pas entachée par une suspicion d’illégalité, de violation des droits et de violation des droits humains ».
Madame Ndèye Khady Ba